20/07/2017

Droits des particuliers

Immobilier

Bilan du premier semestre : le pouvoir d'achat immobilier en baisse

A mi-année, l'heure est à un premier bilan du marché immobilier ancien. Même s'ils ont remonté, les taux d'intérêt des prêts sont toujours bas et favorables à la poursuite de la dynamique des transactions et des prix aussi, ce qui réduit le pouvoir d'achat des acquéreurs immobiliers au premier semestre.
Les volumes de ventes : une croissance à relativiser
Selon la Fnaim, le cap des 900 000 ventes annuelles a été franchi en juin, contre 819 000 ventes annuelles en juin 2016, soit une hausse de 9,9 % sur un an. Néanmoins, le syndicat professionnel tient à relativiser ces chiffres. Si depuis 2000, le parc immobilier s'est accru de 20%, les ventes n'ont progressé quant à elles que de 13%. 950 000 transactions seraient donc nécessaires pour atteindre le taux de rotation de l'année 2000 (qui était de 2,74 % contre 2,61 % cette année).
Les prix progressent encore en province malgré quelques baisses
Les prix des logements anciens sont toujours orientés à la hausse. D'après la Fnaim, ils progressent de 4 % en juin 2017 par rapport à juin 2016 (4,4 % pour les appartements et 3,4 % pour les maisons). Selon le Crédit Foncier, pour un appartement ancien de trois pièces standard, la hausse est comprise entre 4 % et 8 % dans les grandes agglomérations telles que Paris, Lille, Lyon, Bordeaux et Toulouse, tandis qu'elle peut dépasser les 8 % dans certaines agglomérations de moindre taille comme Reims, Besançon, Tours et Le Mans, qui bénéficient d'un phénomène de rattrapage après des années de plus faible activité. La hausse record en province est à Bordeaux avec 7,1 % sur un an. En revanche, cette progression des prix n'est pas homogène sur le territoire et des villes comme Limoges, Clermont-Ferrand, Dijon, Saint-Etienne ou Le Havre voient leurs prix baisser de 1 à 3%.
Le pouvoir d'achat en baisse au premier semestre
Face à l'augmentation des prix et aussi la légère remontée des taux d'intérêt des prêts, le pouvoir d'achat des acquéreurs a diminué sur les 6 premiers mois de l'année. Un acheteur a ainsi perdu en moyenne 1,7 m2 au premier semestre. Toutefois, sur un an (depuis juin 2016), il conserve un gain de 1,5 m2 (moins d'un m2 à Paris, Lille ou Lyon), entre 1 et 2m2 à Marseille, Nantes notamment.

Dossier de presse Fnaim, juillet 2017 - Crédit foncier, juillet 2017

Brèves2017-07-20

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