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Logements : le marché du luxe au beau fixe, mais quelques nuages à l’horizon pour les autres biens
L’immobilier est-il localement en train de devenir un produit de luxe (au-delà du cercle restreint des habituelles adresses de prestige), du fait de la hausse des prix des logements qui serait encore plus forte dans certains quartiers et pour certains types de biens? C’est le constat de la société CBRE (spécialiste américaine des services et de l’investissement dans l’immobilier d’entreprise) qui relève que le marché résidentiel haut de gamme français se porte toujours aussi bien, la demande étant toujours plus importante grâce à une «population mondiale aux plus hauts revenus de plus en plus aisée». Paris reste attractive pour ces personnes fortunées, qui font exploser les ventes de beaux logements «surtout dans le centre et l’ouest de la capitale… L’engouement du marché entraîne, par ailleurs, une extension de l’activité à la petite couronne». Pour ces acheteurs fortunés (25% sont des investisseurs et 75% achètent à des fins résidentielles, 20% sont étrangers), les critères d’attractivité sont la localisation, l’architecture, le design, ainsi que le niveau des prestations. CBRE signale avoir réalisé 18 ventes en 2017/2018 au-delà d’un prix de 30000 euros le m2 pour des biens d’exception. En province, l’engouement pour ce segment se manifeste aussi à Lyon où les prix peuvent dépasser 10000 euros le m2 et à Bordeaux pour les appartements de standing (de 6000 à 10000 euros le m2) ainsi que sur les traditionnels marchés de niche de la Côte d’Azur et des Alpes. En revanche, quelques nuages s’accumulent à l’horizon pour le marché immobilier standard. Le courtier en crédit Vousfinancer fait état d’un certain attentisme sur le marché des transactions immobilières à mettre en rapport avec le mouvement des gilets jaunes et le début du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu (la demande de crédit étant en baisse par rapport à janvier 2018). Pour le site d’annonces immobilières Se loger, il faut aussi craindre un contrecoup du début prélèvement à la source, certains Français ayant un sentiment d’appauvrissement: «l’impact psychologique de la réforme du paiement de l’impôt sur le revenu des contribuables risque toutefoisd'être bien réel, cette fois, en termes d'appétence pour la propriété et les velléités d'achat immobilier des Français pourraient bien être freinées»…, peut-on lire sur le blog d’actualités du site qui, par ailleurs, dément que le prélèvement à la source réduirait la capacité d’emprunt des futurs acquéreurs (les banques continuant de prendre en compte le salaire net de charges avant impôt pour calculer le taux d’endettement et évaluer la capacité d’emprunt). Si le marché des transactions pourrait baisser pendant le 1er trimestre, un facteur vient tout de même le soutenir, c’est la poursuite des taux d’intérêt bas (les taux des emprunts d’Etat à 10 ans sont revenus à moins de 0,60% contre 0,80 fin 2018), signale le courtier Vousfinancer: «ce maintien des taux à un niveau historiquement bais devrait permettre aux banques de continuer à mener une politique de taux de crédit attractifs».