Ces process de gestion aussi complexes que variés rendent parfois l'ISR difficile à appréhender (et critiquable aux yeux de certains puisqu'il existe des fonds ISR répliquant assez largement les grands indices boursiers). C'est pourquoi de nombreux épargnants privilégient les fonds ISR thématiques, dont le concept est souvent plus parlant pour le grand public. Il s'agit, par exemple, de fonds spécialisés dans les énergies renouvelables, l'eau, l'emploi, la santé ou encore le changement climatique. De nombreux produits cherchent, par exemple, à limiter leur empreinte carbone. Novethic recense 147 fonds thématiques, dont l'encours atteint 36 milliards d'euros fin 2018, en hausse de 18 % sur un an. Mais, aussi varié soit-il, l'ISR n'est pas la seule façon d'investir autrement. La finance solidaire permet, elle aussi, de donner du sens à ses placements, avec une dimension très sociale.