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Logements : les agents de la FNAIM se préparent à l’atterrissage du marché
Pour l’instant tout va bien, c’est le message enthousiaste qu’a voulu faire passer à ses troupes, le Président de la FNAIM, Jean-Marc Torrollion qui communiquait notamment sur la conjoncture ce 27 juin. Côté activité, en effet, c’est toujours le beau fixe avec 950000 transactions attendues sur un an glissant à fin juin 2018, un niveau toutefois en baisse de 1% par rapport à celui de décembre 2017. «On est arrivé à un plafond pour les ventes de logements» a commenté J.M. Torrollion, le nombre de ventes ayant augmenté de 41% depuis 2013. Concernant le niveau des prix, sur un an (juin2017 à juin 2018), la hausse au niveau national est de +5,4% pour les appartements et de +3,5% pour les maisons. Les écarts sont marqués entre l’Ile-de France où la hausse est plus importante (+6,2% pour les appartements à 5572 €/m2) € et la province (+4,5% pour les appartements à 2676 €/m2). En moyenne, en province, les maisons se vendent à 2001 €/m2 (+3,7%) tandis qu’en Ile-de-France le prix atteint 3222 €/m2 (+3,2%). Au niveau des villes, les hausses annuelles les plus fortes ont été constatées à Bordeaux: +9,1%, Paris: +6%, Lyon: +5,6%, Nantes: +4,8%. «On est toujours sur un phénomène de hausse des prix», analyse JM Torrollion. Le marché est perçu comme dynamique par les Français, aux yeux desquels (44%) les prix doivent plutôt augmenter au cours des 6 prochains mois. Opinion partagée par la FNAIM qui table sur le fait qu’il n’y aura pas de hausse des taux d’intérêts en 2018. Toutefois, pour son Président, il va y avoir un «petit tassement des transactions» et «les prix devraient augmenter aux alentours de 2% cette année». Conséquence: il entrevoit en fin d’année «une dynamique des prix plus sage», un atterrissage en douceur donc. Réorienter la réduction d'impôt Pinel pour aider les ménages à s'installer dans un logement neuf? Craignant qu’à terme la remontée des taux d’intérêt pèse sur le marché immobilier des transactions – qui repose de plus en plus sur des personnes déjà propriétaires de leur logement (51% des acquéreurs d’une résidence principale étaient déjà propriétaires), la FNAIM souhaiterait que le gouvernement aide les primo-accédant à la propriété (dont la proportion a reculé de 4 points dans le total des acquéreurs depuis 33 ans: 20,1 % au lieu de 24,2%). Pour cela, la FNAIM propose de redéployer l’aide du dispositif Pinel (réduction d’impôt) en direction des ménages qui achètent un logement neuf non pas pour le louer, mais pour y habiter. Cela pourrait peut-être débloquer la proportion de Français qui sont propriétaires de leur logement qui reste de 57,7% depuis 2010, selon les chiffres de la FNAIM qui constate, par ailleurs, une forte augmentation de la vacance de logements (+ 1 million entre 1984 et 2017) et une baisse de la proportion du locatif privé dans les solutions de logement: 22,8% des locataires en 2017 contre 25,5% en 1984. De quoi s’interroger en effet sur l’efficacité des sommes allouées par l’Etat pour soutenir les dispositifs locatifs dans le privé comme le Pinel…